• Bon poil, mauvais poil à nous de décider.
    Dès le réveil, nous avons une humeur. Bonne ou mauvaise, elle est là. Je pense que cela à un rapport avec le rêve que nous faisions juste avant de nous réveiller. Bon poil? Ca roule. J'attaque ma journée en écoutant de la musique, en fredonnant, rien ne me dérange. Crotte de chien juste derrière ma porte? Pas grave, je l'ai évité de justesse et en deux se...condes elle est ramassée et je n'y pense plus. Mauvais poil? Je pense à tout ce qui me gave grave dans ma vie. Pas envie de musique, je marche pieds nus dans la crotte et ma journée va être comme elle commence: une journée de crotte...Voilà comment nous vivons au gré des humeurs, bon jour, mauvais jour. C'est tout tracé. Pied gauche, pied droit...Sauf que je me lève toujours du même pied, dormant du même coté du lit....mais pas de la même humeur. Comment est ce que cela fonctionne? Pas difficile, je ressasse ma première impression du matin, tout au long de la journée, et ma journée est soit pourrie soit géniale. Maintenant au réveil, avant de me lever, je regarde mon humeur. Bonne? OK Mauvaise? Je reste dans mon lit tant que je ne suis pas de bon humeur. C'est mon objectif. Etre de bonne humeur chaque jour. Alors je dirige ma pensée vers quelque chose de sympa, par une gratitude par exemple, ensuite je fais mon programme mentalement et je remercie. Crotte derrière ma porte? Et alors? Tout est ainsi. Nous pouvons à chaque instant décider si une pensée nous affecte agréablement ou pas. On arrête la machine infernale, on prend une seconde pour observer ce à quoi on pense et on décide si c'est ce que l'on souhaite ou pas. " comment fais tu jacqueline pour être toujours de bonne humeur?" Je le décide. C'est un effort de quelques secondes et ça en vaut la peine. Parce que tout le reste se met au diapason de mon humeur. Pour tout dans la vie c'est pareille. A quoi est ce que je pense? Est ce que c'est agréable? Je crée mes mélos, je les choisit alors je n'ai pas le droit d'empester la vie des autres parce que j'ai choisi de me concentrer sur des pensées qui ne sont pas belles.

    votre commentaire
  • La responsabilité vu par les amérindiens et épicé par moi
    Aujourd'hui, j'ai expliqué à mon petit fils ce qu'était la responsabilité. Toute action qui demande une réponse. Par exemple, tu tapes un plus petit que toi et personne ne t'as vu. Tu crois que tu est peinard? Bin non, parce que un jour il va y avoir un gros costaud qui va te mettre un gros coup de poing dans ton visage, et même si tu ne l...ui a rien fait, c'est ta réponse du coup que tu as donné au plus petit un moment auparavant. Toute action a sa réponse. Que ce soit en paroles ou en actes, nous avons toujours la réponse. Nous sommes responsables. Donc si tu fais du bien à quelqu'un, un jour ou l'autre quelqu'un te fera du bien. Si tu dis des paroles blessantes, idem, si tu fais des histoires, pareille. Tu construits ta vie. Moralité réfléchir avant de faire quoi que ce soit. Au bout du compte tu est victime de tes propres agissements. Il semblerait que cela fonctionne à partir de la 13 ième année. Il a douze ans, comme ça il a un an pour s'exercer et réfléchir à la vie qu'il souhaite avoir. Il me dit après avoir écouté " si je balance mon poing dans un mur, j'ai la réponse tout de suite." Oui il a comprit.

    votre commentaire
  • Nous pensons que l'amour existe en dehors de nous. Nous cherchons tout le temps l'approbation de l'autre, le sourire de l'autre, la tendresse de l'autre afin de se sentir aimé. Nombre de personnes qui viennent me voir me disent "tout faire pour les autres" et ne rien avoir en retour. Elles disent que bientôt elles ne feront plus rien pour les autres et ne s'occuperont plus que d'elles mêmes. C'est une menace. C'est une vengeance. Lorsque je leur demande si elles s'aiment la réponse est invariablement "non". Je fais le constat que  nous nous fuyons nous mêmes en s'occupant des autres. "Je m'occupe des autres, quelqu'un va bien s'occuper de moi, c'est normal"  Je m'occupe des autres pour que quelqu'un s'occupe de moi. Amour conditionnel. J'aime à condition que l'on m'aime en retour. Pourquoi voulons nous que les autres s'occupent de nous alors que nous ne le faisons pas nous mêmes? Pourquoi voulons nous que les autres nous aiment alors que nous ne nous aimons pas nous mêmes?  Comment pouvons nous être heureux si l'on attend des autres ce que nous ne nous offrons pas nous mêmes?  Le "Je t'aime parce que tu m'aimes" est une illusion d'amour. Il faudrait être le "je t'aime parce que je m'aime et je n'ai pas besoin de toi pour être heureux, donc je t'aime en toute liberté sans conditions" Pourquoi est ce que nous ne nous aimons pas? C'est très simple. Nous sommes une âme magnifique, avant d'être dans un corps. Nous associons ce corps à nous et il ne nous ressemble pas.  Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour ressembler à autre chose qu'a ce corps au quel nous nous sommes identifiés. Mais ce corps n'est pas nous. Ce corps est notre voiture, pour toute la durée de notre vie. Combien d'entre nous prendront des cailloux pour rayer la peinture de notre voiture?  Pourtant combien se font du mal?  Quel que soit notre corps, il est notre meilleur ami durant tout le voyage de la vie. Nous devons l'aimer et le respecter.  Lorsque nous prenons conscience que notre corps n'est pas nous, mais notre allié tout le temps que durera notre vie, alors nous commencerons à nous aimer aussi. Si l'on ne 'aime pas, l'on ne peut connaître le bonheur. Peu importe la relation d'amour que l'on peut vivre, il s'arrêtera. Mais l'amour de soi ne s'arrêtera qu'au moment de notre mort et cet amour nous rends libres et heureux. Personne ne peut nous donner ce que nous ne nous donnons pas.  Si l'on s'aime, les autres nous aimeront et si ils ne nous aiment pas ce n'est pas grave. Nous restons heureux.


    2 commentaires
  •  

    Tu ne peux pas servir deux maîtres à la foi

     

    Si j’ai tout compris, il y a deux grands pouvoirs sur terre. Dieu et  Diable, bien et mal, Lumière et ombre, certitude et doute,  amour et peur. Ceux que je peux comprendre le mieux  sont amour et peur.  Dieu serrait  bien, lumière, certitude et amour. Diable serrait, mal, ombre doute et peur.

     

    Lorsque je travail avec  mes patients sur les émotions, une couleur ressort régulièrement, c’est la couleur noir. Ils ont du « noir » en eux  qui les oppresse. Avant d’arriver à ce noir j’ai toujours une  et même réponse lorsque je pose la question « si c’était une couleur ce que vous ressentez, ce serrait quel couleur ? »  La réponse est invariablement,  « Je ne sais pas….noir ? » Le noir c’est la nuit, c’est l’ombre, c’est ce que je ne sais pas. Le noir c’est le diable, la peur, le doute, le mal…C’est le maître que l’on ne doit pas servir. Pourtant c’est le seul maître que l’on sert tant que l’on ne sait pas.

     

    Le règne de l’ego est la peur. C’est l’ego qui a peur. Peur du ridicule, peur du qu’en dira t’on, peur de perdre, peur de ne pas avoir assez, peur de ne pas briller peur de l’inconnu. L’ego c’est moi.  L’alter ego, c’est l’autre moi, celui qui est opposé à moi, celui qui est complémentaire à moi. L’alter ego, aime sans conditions, il sait. Mon alter ego est mon cœur d’enfant qui observe avec beaucoup d’admiration le jour qui se lève, les oiseaux qui chantent et qui volent, les fleurs qui se tournent vers le soleil. L’enfant qui accepte la mort sans se poser de questions. Qui est amoureux le temps de faire un bisou sur la bouche et qui ne l’est plus.

     

    Lorsque nous enlevons le noir chez le patient et que nous le remettons à sa place, souvent vient le rouge, ça c’est la colère, et après vient le vert qui est l’amour sans conditions. Lorsque nous arrivons au vert et que nous le replaçons il ne reste plus rien en dehors d’une paix immense.

     

    Servir deux maîtres à la fois c’est prier dieu qu’il nous protège du noir qui est en nous.  Dieu protège moi de ce que je ne connais pas,  qui me met en colère et qui fait que je ne suis pas bien axé dans mon amour.

     

    Servir un seul maître c’est de se lever le matin et de remercier de tant de splendeurs, d’observer ce que la nature nous raconte et de faire de cette journée une joie de nouvelles connaissances. 

     


    votre commentaire
  •  

    En tant que passeur d’âmes,  beaucoup de personnes me demandent de passer untel ou untel, en tout cas de vérifier si il ou elle est bien montée. La raison majeur est la peur. Si tel personne n’est pas montée c’est qu’elle est juste là, pas loin…invisible, imprévisible, terrifiante lorsque tombe la nuit… « Mon dieu protège moi de ce que je ne connais pas, de ce que je ne vois pas, de ce qui me fais peur. » Même des personnes que nous avons beaucoup aimé et dont la disparition nous fait souffrir nous font peur.  En dehors des suicidés qui sont toujours agités et en grande souffrance, les âmes sont souvent là, assises en train d’attendre, le regard perdu.  Cette impression qu’elles ne vivent pas est énorme. Les enfants attendent sur leurs tombes que maman vienne, même s’ils sont décédés depuis plusieurs centaines d’années et que maman ne vient plus. Ils attendent. Je signale toujours ma présence  en touchant une épaule, ce qui fait qu’elles sortent de leur torpeur, et après nous pouvons bavarder.  L’être vivant est exactement dans la même situation.  Elle attend, que ça aille mieux, que les amours reviennent, de gagner au loto, de guérir de tel ou tel maladie.  Nous ne vivons pas, nous attendons dans une certaine torpeur que ça aille mieux. Oui, notre corps bouge, nous faisons ce que nous avons à faire, mais nous sommes dans cette torpeur que je retrouve chez les âmes en attente. En faite il n’y a pas de changement entre le vivant et le mort. Le nombre de fois où j’ai entendu « Dés que ce problème serra résolu j’irai mieux, la vie serra belle » Ca  peut aller mieux, mais il y aura un autre problème à gérer, et ainsi de suite. Ca doit aller bien maintenant, peu importe le problème. Il faut vivre maintenant peu importe les problème. Nous sommes catalyses des énergies entre ciel et terre. A ce titre nous sommes capables de créer. Le nombre de vies gâchés parce que nous attendons est énorme. Pas étonnant que de l’autre coté les âmes attendent. C’est comme ici, sauf qu’elles restent assises et ne font pas des gestes automatiques.  « Que voulez vous que je crée dans ma situation ? » Voilà une question qui me revient en boucle.  Devenons vivants, observons ce qu’il se passe autour de nous, ressentons les vibrations de tout, respirons cet air qui est indispensable à notre vie, saluons le jour qui naît également indispensable à notre vie. Prenons conscience que nous sommes vivants, peu importe les problèmes.  L’économie fonctionne comment ?  On nous donne envie d’avoir tel ou tel chose, parce que si et quand nous l’aurons ça ira mieux.  Ca se rajoute à la liste d’attentes. Plus de 80% de notre temps est attente. Ce qu’il y a ici, il y a aussi de l’autre coté. Tel que je suis ici, je suis de l’autre coté. Pourquoi avoir peur des morts qui attendent ? On va devenir un mort qui attend. Oui, l’éternité c’est long vu ainsi. Devenir vivant est prendre conscience de l’instant, peu importe ce que l’on attend.  Quand on prend conscience de l’instant, ce que l’on attend n’a aucune importance. On est vivants, capables de créer, de découvrir des choses, d’accomplir des choses, alors vivons.

     


    votre commentaire