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    Riches ou pauvres, nous ne sommes pas heureux. C’est le constat que je fais.

     

     Nous n’avons pas d’argent et sommes envahis de dettes, voilà pourquoi nous ne sommes pas heureux. Si nous avions plein d’argent la vie serrait magnifique…

     

    Je suis riche, j’ai tout ce dont je pourrai rêver et pourtant je ne suis pas heureux. J’ai honte d’avouer cela quand je vois toute la misère et la pauvreté autour de moi.

     

    Ces deux affirmations sont une constante chez les adultes qui viennent me consulter. La consultation commence inévitablement ainsi. On ne me parle que très rarement d’amour en introduction. La seconde constante est l’apparence physique. Personne n’aime son apparence physique. Les ronds voudraient être minces, les minces voudraient être plus rond, les blonds voudraient être bruns, les frisées voudraient avoir les cheveux raides et ainsi de suite.

     

    Alors où est le problème qui se cache derrière toutes ces excuses ?

     

    Lorsque j’ai commencé mes TEI, j’avais mit au point un voyage intitulé « Guides et cadeaux ». C’était amusant de voir toutes les créatures extraordinaires qui accompagnaient mes patients. A tel point que je me suis lancée en auto pilote pour voir moi aussi celui  qui m’accompagnait. Quelle  ne fut ma surprise de voir apparaître à mes cotés un chimpanzé…J’avais tout imaginé sauf ça. Mon ego prenait une claque magistrale. Je me suis dit que c’était un « coyote » (blagues de l’univers qui font que l’on ne peut pas se prendre au sérieux sans que cela nous explose à la figure…) et du coup j’en suis restée là… Quelques jours après, alors que je repassais du linge en jouant avec mon enfant intérieur j’ai eut un énorme flash. Petite je rêvais d’avoir un chimpanzé…Alors c’était elle, mon enfant intérieur, qui avait prit les rennes du guide et m’avait imposé « son chimpanzé ». Elle me regardait avec un grand sourire, tenant par la main son animal favori et j’ai accepté son choix. La leçon était payante. Maintenant je demande à mes patients qui ils aimeraient avoir à leur coté dans le monde merveilleux du dedans...

     

    J’ai remarqué que souvent les adultes se comportaient comme des enfants dans certaines  situations de vie. « Pourquoi lui et pas moi »,  « moi je n’ai pas eut d’augmentation », « Ca ne va pas se passer comme ça, je vais le dire au patron », « ma voisine qui est moche à gagné au loto » et pour finir, la phrase de petit Gibus dans la guerre des boutons et Calimèro : « Si j’avais su j’aurai pas venu ! » « C’est vraiment trop injuste ! » 

     

    Louis de Funès, qui m’a beaucoup fait rire, est ma référence dans beaucoup de situations de vie. Il a parodié l’homme et la vie sociale  sur une toile de fond bien réelle. Je ne cite que lui, mais beaucoup de comiques le  font et je les aime parce qu’ils font un travail remarquable sur les populations. D’abord le rire qui est le meilleur médicament que je connaisse et ensuite ils ouvrent des questionnements tout à fait sérieux. Ils font certainement plus de bien que beaucoup de philosophes et autres penseurs sérieux qui ont pour mission d’aider les autres. Je me situerai entre les deux. Je pense que tout est sérieux, mais que la meilleure façon de l’aborder est par le rire. Ne dit–on pas « gai rire »

     

    L’enfant est sérieux ! Il n’est pas gai, il ne partage pas joyeusement. Il partage parce qu’on lui apprend à partager. (Là me marquerai une pause pour dire ,que selon moi, il serrait préférable de ne pas forcer les enfants à partager. On crée chez eux la sensation de manque. Et ça reste ! Charité bien ordonné commence par soi même…Si l’enfant a ses propres jouets, et qu'il n’est pas tenu de les partager, il finira par les partager de lui-même, ouvrant ainsi sa conscience vers l'autre naturellement).

     

    L’enfant est  magique et ouvert au merveilleux. Là également je pense que créer le merveilleux pour ensuite le détruire n’est pas ce qu’il y a de mieux. Par exemple, le père noël et la petite souris…En détruisant leur monde magique, on laisse les enfants en état de choc. Non seulement ils apprennent que le père noël, ainsi que sa consœur, n’existent pas, mais en plus ils se trouvent confrontés a la trahison de leurs parents qui leur ont menti. Dans leur esprit ils ont menti sur tout, y comprit sur l’amour qu’ils avaient pour eux. Je pense que cette période est la charnière de la séparation de l’enfant intérieur et de l’être lui-même. Cet enfant du dedans est mécontent, malheureux, peureux, trahi et sans aucune magie. Pourtant c’est également lui qui va prendre les commandes de la vie de l’être dans lequel il se trouve.  C'est lui qui gère toutes nos émotions...Faites le test. Si vous êtes stressé, contrarié, furieux, fermez les yeux et visualisez vous enfant vers 5 ans. Vous vous verrez entrain de pleurer ou bouder ou quelque chose dans ce goût là. Baissez vous et parlez lui à cet enfant. Dites lui que vous comprennez sa colère ou sa peur et ensuite expliquez lui, dans des mots qu'il peut comprendre, pourquoi les choses sont ainsi. Expliquez lui qu'il n'a rien à craindre et que vous êtes là pour le protèger. Lorsque l'enfant sourit, ouvrez les yeux et vous verrez que votre état émotionnel n'est plus du tout le même.

     

    A suivre…

     


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    Une mamie m'appel pour sa petite fille de onze ans qui ne dors plus depuis la mort subite de son autre grand père. Lorsque j'interroge l'enfant, elle n'a peur de rien, juste pas fatiguée quand elle est dans son lit. A la question "As tu peur des fantômes" l'enfant rit et dit que c'est pour les bébés, que bien sur elle ne croit pas aux fantômes, ça n'existe pas. Cette réponse écartait ma supposition que l'enfant "sentait" la présence de son papy et que cela lui faisait peur.

     

    Nous commençons le TEI, nous rencontrons son guide, déguisé en "génie de la lampe" et partons sur un tapis volant...dans une chambre de nuit, la sienne . Elle voit des personnages transparents qui l'observent dans son lit. Ils ne lui font pas peur et lui disent qu'ils sont là pour la protéger. "Je me demande si ce ne sont pas des fantômes" me dit la fillette. Je lui demande alors de quoi elle a peur, et elle me répond "du feu".  Nous partons dans une mémoire de feu, et elle se voit dans un lit avec des flammes tout autour d'elle. Elle ne se reconnaît pas, parce que elle est bien plus grande, elle pense avoir 16 ans. Elle a très peur.

     

    Il fallait que cette enfant n'ai plus peur du feu, alors je lui dit que derrière son lit il y a une fenêtre avec un balconnet en fer forgé. Elle voit la fenêtre. "Attache tes draps de lit ensemble et attache un bout au balconnet, ensuite laisses toi glisser le long des draps. Arrivée au bout du drap je lui dit de se laisser tomber, le sol n'est plus très loin. De bien penser à ne pas se raidir en tombant. L'enfant fait ce que je lui dit et arrive au sol indemne. Il y a des gens pour l'accueillir et la féliciter de son courage et de son sang froid. Elle me dit se sentir bien et ne plus avoir peur du feu. Lorsque j'ai parlé avec sa maman, cette dernière me dit que son beau père avait été incinéré...

     

    L'incinération du grand père avait réveillé une mémoire enfuie de l'enfant. Cette mémoire l'empêchait de dormir depuis 6 mois.

     

    Nous avons tous des mémoires enfuis en nous et un beau jour quelque chose les réveil. A ce moment là il est important d'en transformer l'issue.

     

    Un jeune homme avait une peur panique de monter dans les voitures. En TEI, il était pilote de course et avait un drôle de pressentiment qui l'étouffait. Cette fois ci nous avons écouté le pressentiment et garé la voiture. Il en est sorti, se sentait mieux lorsqu'il aperçut au loin, plusieurs voitures de la course en flammes. Il avait eut un accident de moto quelques mois avant et m'avoua que quelques minutes avant son accident, il avait ressenti ce même mal être... Il n'a plus peur en voiture.

     


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    «Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Faites-vous une bourse qui ne s'use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n'approche pas, où la mite ne ronge pas. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur."

     

    Extrait de l'évangile du jour. J'ai volontairement retiré la phrase qui dit "vendez votre bien ou donnez le en aumône" parce que ça crée automatiquement une résistance...En faite, je dirai que cette phrase veut, peut être,   dire qu'il faut lâcher prise sur nos biens de ce monde, ça nous donne la liberté de créer dans l'autre  sans se faire happer par les vicissitudes du monde matériel.

     

    Je fais de plus en plus de TEI, mes patients sont ravis, instantanément transformés ils voient le monde totalement différemment. Leurs états dépressifs disparaissent comme par enchantement...en faite nous ouvrons ensemble la porte de leur Royaume.

     

    Il y a une personne que j'aime depuis toujours: Jésus. Pourtant, longtemps je me suis trouvé en but avec les évangiles que je ne comprenais pas, avec dieu que je n'aimais pas. Cette culpabilité et cette indignité qui allaient de paire avec eux, (Dieu et Jésus) rendaient ma vie religieuse infaisable. J'ai fait mon chemin sans l'église rapidement, parce que cela ne collait tout simplement pas avec ce que je ressentais.

     

    Quand j'ai commencé à passer les âmes, jésus était à mes cotés, sans tête, parce que je me trouvais indigne de voir sa face...Mais je l'entendais me parler doucement, me guider et rire. Il m'a apprit qu'il n'y avait pas un paradis mais des paradis, autant de paradis qu'il y avait de personnes qui en avaient construits. Je construisais avec lui  des paradis pour les âmes perdues... Au bout de quelques mois, je me sentais tellement bien en sa présence que je me suis sentie prête  à voir son visage. "Ce n'est pas mieux ainsi" me dit il en riant. Carrément!

     

    Cet extrait d'évangile me posait problèmes. Je visualisais des lingots d'or qui flottaient dans le ciel...Je n'en voyais pas l'intérêt! J'étais en résistance avec cette histoire de donner mes possessions en aumône...A qui profitait l'aumône? A l'église peut être...Dans l'évangile de Thomas, non reconnu par l'église on lit " si le royaume était dans le ciel les oiseaux y serraient avant vous, si le royaume était sous les mers les poissons y serraient avant vous, en vérité je vous le dit, le royaume est à l'intérieur de vous et tout autour de vous mais vous ne le voyez pas"

     

    Le TEI emmènerait-il l'être dans son royaume? Les cieux dont parle Jésus seraient-ils en nous? Et Dieu le père serrait il là aussi...Est ce que le père, dont parle Jésus, est le créateur en nous, qui nous permet tant de merveilles ?

     

    "Tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu..."

     

     


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    Aujourd'hui, j'ai un jeune garçon de 13 ans qui vient en soins. Il ne sait pas  quel métier faire dans son avenir et ça le tracasse, on va lui poser cette question à la rentrée et il ne sait pas quoi répondre...Sa maman et son papa sont des amis et toute la famille est ouverte à la magie. Alors pas de gants, l'enfant veut bien savoir ce qu'il a fait dans ses vies d'avant si ça existe réellement! Il a un cauchemar récurant qu'il faisait quand il était petit. Il voyait des formes géométriques qui lui tombaient dessus. C'est un point de départ. Nous partons donc ensemble, main dans la main découvrir ce que signifie ce drôle de cauchemar. Quand le brouillard s'apaise, mon aventurier se voit dans un atelier où sont suspendues des formes géométriques en bois assez lourds... C'est un inventeur.

     

    -Qu'as tu inventé?

     

    -Je ne vois qu'un bateau en petit.

     

    -Est-ce que   ça peut  être un mini bateau à vapeur?

     

    -Oui, ça y ressemble

     

    -Qu'as tu inventé d'autre?

     

    -Je ne vois rien en dehors de ce bateau et ces formes géométriques qui pendent du plafond.

     

    -Est ce qu'ils sont bien fixés?

     

    -Pas très.

     

    -Refixes les mieux, à mon avis ils te sont tombés dessus.Vas dehors et dit moi ce que tu vois

     

    -Du brouillard, il fait froid. Il y a du béton au sol.

     

    -Vois-tu le journal parterre à tes pieds?

     

    -Oui, c'est écrit en anglais.

     

    -Vois-tu la date sur le journal?

     

    -Oui 1815

     

    Nous sortons du TEI, et je lui dis de faire des recherches sur un inventeur anglais dans les eaux de 1815.

     

    Il m'appel ce soir et me dit qu'il en a trouvé un, mort a Manhattan en 1815, inventeur du bateau à vapeur...

     

    Nous avons oublié de chercher quel serrait sa profession plus tard, tant nous étions excités par cette découverte. En tout cas mon petit ami m'a avoué que "Ca fait drôle de se revoir dans une autre histoire"

     


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